Terrible two

Cronique santé en : 
  • Psychologie

Tous les parents d’enfants de plus de 2 ans comprendront tout de suite de quoi il s’agit quand on parle du « terrible two »! En effet, il s’agit d’une étape importante du développement que tous les enfants traversent, de façon plus ou moins intense! Et c’est tant mieux pour eux, même si les parents passent un mauvais quart d’heure!

Mais comment faire face à cette « crise » d’affirmation? Comment intervenir auprès de notre enfant? C’est ce que nous allons voir brièvement dans cet article.

Comprendre le terrible two

Tout d’abord, il faut voir le « terrible two » positivement. L’enfant apprend à s’affirmer, à devenir une personne à part entière qui a des envies et des besoins différents de ses parents. Mais à un si jeune âge, il ne sait pas comment exprimer ses insatisfactions autrement que par une crise.

Son vocabulaire est limité, et il comprend mal ses émotions. Il faut alors l’aider à s’exprimer en mettant des mots sur ce qu’il ressent. Avec le temps et de la patience, les crises diminueront.

Comment réagir lors d’une crise

Quand l’enfant pleure, crie, ou se jette par terre parce qu’on lui refuse du chocolat avant le coucher :

  • Lui dire calmement qu’on comprend que ça le fâche.
  • Répéter la règle sans céder.
  • Ignorer la crise tout en s’assurant de sa sécurité.
  • Éviter de discuter pendant la crise, il est trop jeune pour raisonner dans cet état.
  • Après un moment, si la crise perdure, lui proposer un changement d’attention (eau, jouet préféré), sans céder à la demande initiale.

Favoriser l’autonomie avec des choix limités

Autour de 2 ans, l’enfant veut faire ses propres choix : vêtements, nourriture, etc. Pour nourrir cette autonomie sans créer de conflit :

  • Offrir 2 ou 3 options (ex. deux gilets ou deux collations).
  • Limiter les possibilités pour éviter la confusion.

De cette façon, l’enfant fait des choix adaptés et développe sa fierté personnelle.

Importance de la routine et de la prévisibilité

Une routine stable réduit les crises. En cas d’imprévu (sortie, gardienne), il est préférable de préparer l’enfant à l’avance en lui expliquant ce qui va se passer et ce qu’on attend de lui.

On récompense les comportements positifs plutôt que de punir les comportements négatifs. Cela renforce l’estime de soi et motive l’enfant à répéter les bons comportements.

Une main de fer dans un gant de velours

La gestion du terrible two doit se faire avec douce fermeté. Les parents doivent communiquer entre eux pour assurer cohérence et cohésion. Si l’enfant perçoit de l’incohérence, il testera davantage les limites.

Retenez que le « terrible two » est une phase passagère mais essentielle au développement. Armez-vous de patience!

Facebook
LinkedIn
WhatsApp
Courriel

Table des matières

Nos services

Prendre un rendez-vous

Sélectionnez un service